L'Université Clermont Auvergne a été distinguée en 2022 comme faisant partie des 17 universités françaises ayant obtenu le label d'excellence I-Site.
Depuis plusieurs années, le CMH s'y investit avec conviction, et continuera à le faire. Outre l'intérêt scientifique consistant à créer des interférences avec d'autres disciplines (économie, sociologie, vulcanologie..), de nombreux projets ont pu être financés via ce biais (notamment des déplacements de chercheurs, des conférences et colloques, mais également trois contrats doctoraux).
Agathe Chirossel (début de thèse 2018 - thèse soutenue le 15/12/2023), La responsabilité du chercheur du fait de ses recherches, sous la direction du professeur Anne Jacquemet-Gauché. Ce projet a consisté à explorer un champ vierge de l'analyse juridique, ayant pour point de départ la mise en cause de la responsabilité pénale de chercheurs italiens, dans le cadre du drame de l'Aquila. La place des chercheurs dans le débat public et dans les solutions aux problématiques notamment environnementales impose une réflexion sur le cadre juridique de leur recherche. Mme Chirossel propose une réflexion sur le concept même de responsabilité, ses outils et la nécessité d'une mise en oeuvre qui garantisse l'éthique, l'intégrité du chercheur et, plus largement, la qualité de la production scientifique.
Ameni Cherif (début de thèse en 2022-23), La procéduralisation du droit des catastrophes naturelles, sous la direction du professeur Christophe Testard. Le projet de cet étude est de mettre à jour un phénomène dit de procéduralisation du droit des catastrophes et d'en analyser les contraintes et bienfaits dans la lutte contre ces phénomènes naturels. Il s'agit d'une réflexion sur l'adaptation ou non de la réponse juridique à des phénomènes qui échappent, largement, à toute domestication.
Arthur Defond (début de thèse en 2022-23), Globalisation des risques environnementaux : vers l'émergence d'un jus commune ? Étude des apports régionaux et internationaux à l'universalisation du droit de l'environnement, sous la direction du professeur Christine Bertrand. Cette recherche vise à interroger, à travers le droit international public, l'évolution des ordres juridiques par la prise en compte progressive par les Etats des risques environnementaux, qu'ils soient naturels ou anthropiques. L'objectif est d'appréhender les freins et obstacles à une meilleur prise en compte internationale de ces risques et d'en proposer des évolutions.
Laura Vermotte (début de thèse en 2023-24), Recherches sur un droit des migrations climatiques, sous la direction de Caroline Lantero. À travers les outils du droit international et comparé, l'étude tend à analyser la possibilité et la viabilité d'une réponse juridique, hors droit de l'environnement, et hors droit des réfugiés, à la question de la migration climatique contrainte.
Projets de recherche financés
La résilience des territoires exposés aux risques naturels, sous la direction scientifique de François Cafarelli. Cette recherche a été réalisée sous la forme d'une mise en commun des recherches menées par des intervenants identifiés en amont, qui ont réfléchi aux thèmes proposés, ont partagé leur analyse écrite avant de la confronter au débat lors d'un colloque en décembre 2021. Le projet s'est achevé en 2022 par la publication des actes, alimentée par les discussions et échanges.
Appel à contribution avant le 30 avril 2024 "Mobilités et changement climatique" auprès de francois.cafarelli@uca.fr